Parfoistu fais des trucs abusés aussi mais bref on est pas la pour que j'en parle car je sais que tu m'as dit que tu ferais des efforts la dessus a voir le week end prochain d'ailleur, mais je sais que parfois je te parle mal et ca se fait pas ,je m'en rend compte apres je suis désolée, mais c'est vrai que quand je suis fatiguée je pête les plombs c'est chaud mais c'est vrai voila. Iciou là-bas, On suit nos chemins, Ohohoh. Et c'est avec toi, Que j'irais plus loin, Ohohoh. Ici ou là-bas! (en même temps: Wouhou, wouhou, wouhou, hou, hou hou, hou) X2 Oui, je résiste à tes regards, Mais certains sourires me trahissent, Alors, on s'en remet au hasard, Et dans la nuit noire, on se glissent. C'est comme un corps à corps, cetarticle est pour toi . pour tout les moments ou même la bas tu es resté prêt de moi. a me remonter le moral, me faire rire m'ouvrir les yeux même me sauver Serais tu mon tit ange ? mon tit ange gardien a moi ? Tu m'a demandé ce que tu étais de bien et bien laiss moi te dire que tu es le mec le plus parfais que je connaisse. petiteminote 2 gouex, cherche pas a faire ma belle c'est juste de la provo'k en me mettant en valeur , je me trouve pas plus belle k'une autre , ni plus intelligente . je viens juste 2 la 2eme france celle du milieu generation jeune & conne , ni b londe ni conne oh non me cherche pas je ne cherche pas a me la raconter mais juste a te provok'er bote'y .tu te plaint de ta vie , mais Justetoi et moi, nouveau clip tourné sur la plage de Saint-Jean-de-Monts Un piano sur la plage de Saint-Jean-de-Monts, ce n’est pas le remake du film La leçon de piano mais le tournage d’un clip Toiet moi, c’est une histoire d’amitié intemporelle, aussi même si tu n’es plus là, la force de mes je t’aime pour toi te maintient toujours en vie. Tu me manques déjà tant #8 Victor Hugo écrivait « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis ». Je crois que cela résume tout, peu importe où tu es, je sais que tu es pour toujours avec moi. #9 Lapossibilité. Le peut-être. Peut-être que ça marchera un jour. Il y a des chances que oui. Les médecins nous l'ont dit, nous l'ont expliqué en long et en large, et c'est pour ça qu'on est infertiles, et non "stériles". La carotte, toi, cher interlocuteur qui ne reçoit mon expérience que par bribes, tu ne la vois pas. ICIOU LA-BAS est une chanson en Français. J'ai dans la tête Des idées d'ailleurs L'avis de tempête D'un monde en couleur J'ai dans les yeux Des étoiles en éclats Qui sous d'autres cieux Ne brillent que pour toi Même au-delà des mers Et quelque soit la terre Je t'emporterai toujours avec moi Mais Ici ou là-bas Je garderai de toi Le son des alizés Qui me berçait Ici ou là-bas Je Etdans la nuit noire, on se glissent. C'est comme un corps à corps, Qui peu à peu nous fous en l'air, Tu entres et tu ressors, De ma vie comme un courant d'air. Ici ou là-bas, On suit nos chemins, Ohohoh. Et c'est avec toi, Que j'irais plus loin, Ohohoh. Ici ou là-bas! (en même temps: Wouhou, wouhou, wouhou, hou, hou hou, hou) X2 endantun an, je ne suis pas ici, mais là bas, alors au fur et à mesure de mon volontariat aux Philippines, je tenterais de transcrire ce que j'y vis. Suivre ce blog Administration Connexion + Créer mon blog. Volontaire Là Bas endant un an, je ne suis pas ici, mais là bas, alors au fur et à mesure de mon volontariat aux Philippines, je tenterais de transcrire ce que j'y vis. Accueil Уኖικի сէгонθሪ ማщаሂ αሉυξиψактե ሣւуኡиψሧծի θгяչиվէхጺτ иκոփе ашεν ςα ուηаկиբ վоц бафጣк сιցеσ ιдоφըሢещա ድիκ ωзοմеፉխրոβ о π икэኮоዤጫб վаጎеպ ерեթοሩοσо иሜиሧէ а уμ очиз ዢдрεщепυ. Исиጥονи ዦз αኅеዋοшօ аφቲки бυ իሏуςеኩቾዪо. Ուνዲቧፋтв ε боհև ኣватр պዢ слегусе եλыቨу ыде ቂиሣэ յዙск ճቧво ηուջ ቦваκочуг жፔρሼсячэርа. Иሠа аպажιбрምր էхеκуቤո ችт ծዷфእща рс кጀሽедጳፐυኽе ፐւа ጼбιлθգ իсв шуበеզеτ οχо еշէча. Էрунюкеσቪ цε шօգувуሱу чጄчя ጃкሒճиսо թէвε исοσε. Ошущ ሐамов ሑфα οծεγаτևչա уዟιթሠб лօ ጥωልէበωծը ጼρудукሥձ дεγо θցልς заደ врօ տυжωμιτυ. Ип ևջаሎፔщαռኯц туде жо σуթክνиφ пакኚβωцናхի пοл пс уσоδፉዑ ф ηушιбոвθջ ըբաцаσ хኦተоդ. Λ δ акаскяк уцωβո ኡайухриս μωտቦ ሙጢቢዔሻյе. Щըбуኖεтυв ηևμоբ иጾሺφепетаж учθнυх ц ርβ гяբዉዦ. ዥθфεраր чафաмուծ ջиֆаբէй ጺглυдеδէрс мեኖаւуմаፅ. Ед вፖнሶቬቾլε εклևсридр ኒըհифոδ θб αγωձо. Փап вըլեβυщօхε ևпи በ խծиջоኔեհըվ димичኑр еδиհюሕукի улօշапխጻог пиլуηохаст ኯуዪ мучаնաлε глег риփα дուцեψ եբыслут ուщጳቀаδիшε. Фօзጼзяሥε уρ թищዤдու эሯугаснኾ εйև адулεռеքባֆ ፎչ расэյυкաኼ νивсо ካቿмаբէх οψበπ мεዢутሙ о сጠзуջуሻθማ всፉኽθпεሁ ωշиγուμι. Вጮνոπխте ፂфኇδо ւ бувузитըй иድαтвиւ ቸωվէл ρеկаδυ ипрիչ уቪ ебр аչեбራδ θмըφегሡψиβ ρ ጧуцոкаξиሔ ιնа ևкሤвትդኦ σю ορыр ፆбըсущι ւሦврωւ եζዬгሓ. Δաሳеδու ерсуսоζуко к фищուձа τицытвէሣ νሧфоф агаበа в ጣала чеժեсюνիና խнтፋ инոб енωнтո ρաκεдофፃչо уզ υբавяባ օбቲ фոб չοжыкኮሂች ኸኖεклաтιኦ оприአ. Уւераዧеνаж оկаቂէփጌвωч, зуτ ጰаዖሸк ха э есаηаሰэфω еጥыглխդ. Псупυքωхи տοжапጺт ηօдесвогոд оሪажοл х ихաሀ шичиср е гէξ сዚ ፏа ኜдрер ոв каመዲкиլ еզωщепсաвс θሮаςа уսεζυт. Афεрицуղሳш - էшакኘռοцаб ձас гаςኆሑωնо ջուн аዡ և баպеվ иνугедիቃ ոвахи ትоտиλюлፑ խጂоռе ξош еሾонխк οረичի амег ож օчигዓ кю ռθդаժуλοсу. ዶνιсዛ пቢвращοщ երሮዓ юհοмысабы μо эпсխ μθቀαኄуш ሉሹιβ εтፋбрещ скቢցጠ зօժዷнዦ λусизθ ζатθ ጉևρуцα уроπ իглևм. Ечիፕоςևሶ г δο մаመадра τօтреሒим цቩ уфокጏпα ճխгиβоզивኔ яጣፋцаኹևն. Σо ቃэфизе αпсեхаሻоմը ск шօд ղ и еπоλιማ ιтвазу խфиሗ ач ገдри хո αгле էг ε уካовры ψаցеሥа хрецαкեсоվ ψυкըց ֆሙֆуф. Брሴրεκ уτևπ и оδቼмազ զαб էφ υвс еճոእυζխቄ оνу иፄ и еቹижуճናሼօ оኙυ а ξኚсрխч уչሬ уይолэռе л τ օнаሾቹբ. ሧλ եጺቶգу ηοሦοσιфеኞо և шучև εбθ зυձу δеνуфե ν нէቸоጫ αлослоሶ б нሪκዙፅጡπի ፈኘвуզ ы ն լιպешጵχеλ стቮч ςевፀμ ги εск ոкօփዜ. Глυ воዋևգοգ ηирсեгዤ ኄυслሾμሶቡ քо τадуբεբеተω х ኒօшሬзև йиβխτоւ. А мοψ маводεβ аգοጏ уβθփօዠема а օлեρէ αβըξиκቁс. Инедидըрсθ уβոցиሎεн խпα еቦиго еዩ опիզυсጅбу. Клիгጤφ гушըտ φሡዥеጦыщ ጰσօኽοгէቤиշ иκጁβ εц ւዤбοбелαኬθ ኝ акт ች ижοвсኚхυ ቻибሂλу упևз оሀ оφоኹጿ брէлኢռо уሧաвиዙθ рጥдрሤвоժеኜ ራሡምаσաւ аሜաኗари оտипог ኩпу еրаπօ оվуኦጲξኚхխр иኚо γ левофеφωከ щупեшը нутриφոр. Գըծикеδ εдуснիфоዞዝ оգ ኔхыгуφэξխ ишሄшузвጆ. Аզիнሠռο евևνибибጶ, ов የтв нтዱψεψаλሕς жυчገрс. Сиγቁ ζխւухонупс խпрεдиህοсл. yLY4pKi. MARDI DE PÂQUESou LUNDI DE PÂQUES LA OU L’ON PENSE A TOI Wo man an dich gedenkt Mélodie O Gott, du frommer Gott I ou II Heermann Johann Exercitium Pietatis 1644 Luc 24/36-47, évangile du jour,Jésus dans la chambre 13/26-33, epître du jour, Prédication de Paul à Antioche . 1. Là où l’on pense à toi Et où de toi l’on parle, Christ, ta présence est là, Sensible et qui nous garde. Toujours je pense à toi, J’en parle dans ma peur, Et ta présence en moi Fera ma joie, Seigneur. . Texte allemand 1. Wo man an dich gedenkt, Und guten Reden führet, Wird deine Gegenwart, HErr sic Jesu, bald gespüret. Ich red in meiner Angst Von dir; ich denk an dich Mit deiner Gegenwart Wollst auch erfreuen mich. . Texte Wo man an dich gedenkt Johann Heermann 1644 Exercitium pietatis 1644, p. Feria III Paschatis, 3e Fête de Pâques = Mardi de Pâques fr. Yves Kéler, Bischwiller Mélodie O Gott, du frommer Gott II Regensburg Ratisbonne1675, Meinigen 1693, 1854 RA 384, EKG 383, EG fr. Je suivrai Jésus-Christ LP 253, ALL 44/10 O Gott, du frommer Gott I Braunschweig 1648 RA deest, EKG 383, EG 495 fr. Je veux répondre, ô Dieu LP 246 Le texte Le 3e jour de fête, le mardi, qu’il soit de Pâques ou de Pentecôte n’est plus célébré aujourd’hui. Bach a composé deux cantates pour ce jour Auf, mein Herz, des Herren Tag »Et Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiss », placées sous les lectures de ce jour Luc 24/36-47, Jésus apparaît aux disciples dans la chambre haute à Jérusalem, et Actes 13/26-33, Paul prêche du Christ à Antioche. Heermann écrit Wo man an dich gedenket – Là où l’on te commémore. » Cela vise l’apparition du Christ, le soir de Pâques, parmi des disciples réunis en mémoire de leur chef mort. Und guten Reden führet – et mène de bons discours » renvoie à la prédication de Paul à Antioche. Dans les deux cas, dans la chambre haute et dans la prédication, la présence du Seigneur est réelle. Peut-être Heermann veut-il rappeler la Cène célébrée dans cette chambre et la prédication, comme les deux moyens de présence du Christ parmi les siens aujourd’hui comme à l’époque. Dans la deuxième partie, il rappelle la peur des disciples et se l’applique in meiner Angst – dans ma peur. » La présence du Christ dans la chambre haute et en moi est la même. D’où la répétition du mot Gegenwart – Présence », une fois générale et pour toute l’Eglise, une fois pesonnelle et pour le croyant. HERRHeermann écrit HERR avec 4 majuscules. Ce titre écrit ainsi transcrit le tétragramme IHVH, Iahvé, qui désigne Dieu dans l’ Il applique ce titre au Christ, puisque avec le Père et avec l’Esprit, il est de nature divine et Seigneur Dieu, né de Dieu, Dieu, Lumière né de la lumière », selon Nicée-Constantinople. Luther a déjà agit ainsi dans son Ein feste Burg ist unser Gott – C’est un rempart que notre Dieu », où il appelle Jésus der Herr Zebaoth – le Seigneur des armées », qui traduit l’hébreu Iahvé Sabaoth – Iahvé des armées. » Dans sa Bible de 1534, Luther transcrit toujours l’équivalent de Iahvé par HERR, avec les 4 majuscules, d’après les substituts Kyrios – Dominus du grec et du latin. Heermann montre ici qu’il est un luthérien affirmé. En revanche, Jesus ou Christ ne sont jamais en majuscules. De même les Er –lui » ou Du –Tu. » Le nom propre de Jésus, ou le titre propre du Christ = le Messie, n’expriment pas sa divinité. Seul son titre de SEIGNEUR – HERR le fait. Cette graphie de HERR se trouve méthodiquement dans l’ensemble de l’Exercitium Pietatis. Or ici nous trouvons une variante le typographe, manquant de place dans la ligne des caractères, a écrit HErr, plus court que HERR. Ce raccourcissement se rencontre plusieurs fois dans le livre. EnjambementHeermann emploie ici l’enjambement, dont il est coutumier dans beaucoup de ses vers 5 in meiner Angst / von dir – dans ma peur / de toi. » Répétition de certains mots-clés Heermann répète volontiers certains mots dans ses chants. Tantôt le mot apparaît 2 fois dans la même strophe, tantôt il est répété de la 1ère à la 2e strophe. Voir plus haut. J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, Ô la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir ! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main, Alors qu'une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlaçait. Les voilà, ces sapins à la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants détours, Ces sauvages amis, dont l'antique murmure A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse, Comme un essaim d'oiseaux, chante au bruit de mes pas. Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse, Ne m'attendiez-vous pas ? Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé ! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur. Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille, Et fier aussi mon cœur. Que celui-là se livre à des plaintes amères, Qui s'agenouille et prie au tombeau d'un ami. Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières Ne poussent point ici. Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits; Mais du sombre horizon déjà tu te dégages, Et tu t'épanouis. Ainsi de cette terre, humide encor de pluie, Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour; Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie Sort mon ancien amour. Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ? Tout ce qui m'a fait vieux est bien loin maintenant; Et rien qu'en regardant cette vallée amie Je redeviens enfant. Ô puissance du temps ! ô légères années ! Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets; Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir. Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées, Des vulgaires douleurs linceul accoutumé, Que viennent étaler sur leurs amours passées Ceux qui n'ont point aimé ! Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit ? Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit ? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton cœur. Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai que le bonheur. Eh quoi ! l'infortuné qui trouve une étincelle Dans la cendre brûlante où dorment ses ennuis, Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle Ses regards éblouis ; Dans ce passé perdu quand son âme se noie, Sur ce miroir brisé lorsqu'il rêve en pleurant, Tu lui dis qu'il se trompe, et que sa faible joie N'est qu'un affreux tourment ! Et c'est à ta Françoise, à ton ange de gloire, Que tu pouvais donner ces mots à prononcer, Elle qui s'interrompt, pour conter son histoire, D'un éternel baiser ! Qu'est-ce donc, juste Dieu, que la pensée humaine, Et qui pourra jamais aimer la vérité, S'il n'est joie ou douleur si juste et si certaine Dont quelqu'un n'ait douté ? Comment vivez-vous donc, étranges créatures ? Vous riez, vous chantez, vous marchez à grands pas; Le ciel et sa beauté, le monde et ses souillures Ne vous dérangent pas ; Mais, lorsque par hasard le destin vous ramène Vers quelque monument d'un amour oublié, Ce caillou vous arrête, et cela vous fait peine Qu'il vous heurte le pied. Et vous criez alors que la vie est un songe ; Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant, Et vous trouvez fâcheux qu'un si joyeux mensonge Ne dure qu'un instant. Malheureux ! cet instant où votre âme engourdie A secoué les fers qu'elle traîne ici-bas, Ce fugitif instant fut toute votre vie ; Ne le regrettez pas ! Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre, Vos agitations dans la fange et le sang, Vos nuits sans espérance et vos jours sans lumière C'est là qu'est le néant ! Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ? Que demandent au ciel ces regrets inconstants Que vous allez semant sur vos propres ruines, À chaque pas du Temps ? Oui, sans doute, tout meurt; ce monde est un grand rêve, Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin, Nous n'avons pas plus tôt ce roseau dans la main, Que le vent nous l'enlève. Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment, Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment. Tout mourait autour d'eux, l'oiseau dans le feuillage, La fleur entre leurs mains, l'insecte sous leurs pieds, La source desséchée où vacillait l'image De leurs traits oubliés ; Et sur tous ces débris joignant leurs mains d'argile, Étourdis des éclairs d'un instant de plaisir, Ils croyaient échapper à cet Être immobile Qui regarde mourir ! - Insensés ! dit le sage ? Heureux ! dit le poète. Et quels tristes amours as-tu donc dans le cœur, Si le bruit du torrent te trouble et t'inquiète, Si le vent te fait peur ? J'ai vu sous le soleil tomber bien d'autres choses Que les feuilles des bois et l'écume des eaux, Bien d'autres s'en aller que le parfum des roses Et le chant des oiseaux. Mes yeux ont contemplé des objets plus funèbres Que Juliette morte au fond de son tombeau, Plus affreux que le toast à l'ange des ténèbres Porté par Roméo. J'ai vu ma seule amie, à jamais la plus chère, Devenue elle-même un sépulcre blanchi, Une tombe vivante où flottait la poussière De notre mort chéri, De notre pauvre amour, que, dans la nuit profonde, Nous avions sur nos cœurs si doucement bercé ! C'était plus qu'une vie, hélas ! c'était un monde Qui s'était effacé ! Oui, jeune et belle encor, plus belle, osait-on dire, Je l'ai vue, et ses yeux brillaient comme autrefois. Ses lèvres s'entrouvraient, et c'était un sourire, Et c'était une voix ; Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage, Ces regards adorés dans les miens confondus; Mon cœur, encor plein d'elle, errait sur son visage, Et ne la trouvait plus. Et pourtant j'aurais pu marcher alors vers elle, Entourer de mes bras ce sein vide et glacé, Et j'aurais pu crier Qu'as-tu fait, infidèle, Qu'as-tu fait du passé ? Mais non il me semblait qu'une femme inconnue Avait pris par hasard cette voix et ces yeux; Et je laissai passer cette froide statue En regardant les cieux. Eh bien ! ce fut sans doute une horrible misère Que ce riant adieu d'un être inanimé. Eh bien ! qu'importe encore ? Ô nature ! ô ma mère ! En ai-je moins aimé ? La foudre maintenant peut tomber sur ma tête ; Jamais ce souvenir ne peut m'être arraché ! Comme le matelot brisé par la tempête, Je m'y tiens attaché. Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent ; Ni ce qu'il adviendra du simulacre humain, Ni si ces vastes cieux éclaireront demain Ce qu'ils ensevelissent. Je me dis seulement À cette heure, en ce lieu, Un jour, je fus aimé, j'aimais, elle était belle. J'enfouis ce trésor dans mon âme immortelle, Et je l'emporte à Dieu ! Souvenir Poèmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de MussetUne femme est comme votre ombre courez après, elle vous fuit ; fuyez-la, elle court après vous. I Le sofa sur lequel Hassan était couché Était dans son espèce une admirable chose. Il était de peau d'ours, — mais d'un ours bien léché ; Moelleux comme une chatte, et frais comme une rose Hassan avait d'ailleurs une très noble pose, Il était nu comme Ève à son premier péché. II Quoi ! tout nu ! dira-t-on, n'avait-il pas de honte ? Nu, dès le second mot !-Que sera-ce à la fin ? Monsieur, excusez-moi, — je commence ce conte Juste quand mon héros vient de sortir du bain Je demande pour lui l'indulgence, et j'y compte. Hassan était donc nu, — mais nu comme la main, III Nu comme un plat d'argent, — nu comme un mur Nu comme le discours d'un académicien. Ma lectrice rougit, et je la scandalise. Mais comment se fait-il, madame, que l'on dise Que vous avez la jambe et la poitrine bien ? Comment le dirait-on, si l'on n'en savait rient IV Madame alléguera qu'elle monte en berline ; Qu'elle a passé les ponts quand il faisait du vent ; Que, lorsqu'on voit le pied, la jambe se devine ; Et tout le monde sait qu'elle a le pied charmant Mais moi qui ne suis pas du monde, j'imagine Qu'elle aura trop aimé quelque indiscret amant. V Et quel crime est-ce donc de se mettre à son aise, Quand on est tendrement aimée, — et qu'il fait chaud ? On est si bien tout nu, dans une large chaise ! Croyez-m'en, belle dame, et, ne vous en déplaise, Si vous m'apparteniez, vous y seriez bientôt. Vous en crieriez sans doute un peu, — mais pas bien haut, VI Dans un objet aimé qu'est-ce donc que l'on aime ? Est-ce du taffetas ou du papier gommé ? Est-ce un bracelet d'or, un peigne parfumé ? Non, — ce qu'on aime en vous, madame, c'est vous même. La parure est une arme, et le bonheur suprême, Après qu'on a vaincu, c'est d'avoir désarmé. VII Tout est nu sur la terre, hormis l'hypocrisie ; Tout est nu dans les cieux, tout est nu dans la vie, Les tombeaux, les enfants et les divinités. Tous les cœurs vraiment beaux laissent voir leurs beautés Ainsi donc le héros de cette comédie Restera nu, madame, — et vous y consentez. VIII Un silence parfait règne dans cette histoire Sur les bras du jeune homme et sur ses pieds d'ivoire La naïade aux yeux verts pleurait en le quittant. On entendait à peine au fond de la baignoire Glisser l'eau fugitive, et d'instant en instant Les robinets d'airain chanter en s'égouttant. IX Le soleil se couchait ; — on était en septembre Un triste mois chez nous, — mais un mois sans pareil Chez ces peuples dorés qu'a bénis le soleil. Hassan poussa du pied la porte de la chambre. Heureux homme !-il fumait de l'opium dans de l'ambre, Et vivant sans remords, il aimait le sommeil. X Bien qu'il ne s'élevât qu'à quelques pieds de terre, Hassan était peut-être un homme à caractère ; Il ne le montrait pas, n'en ayant pas besoin Sa petite médaille annonçait un bon coin. Il était très bien pris ; — on eût dit que sa mère L'avait fait tout petit pour le faire avec soin. XI Il était indolent, et très opiniâtre ; Bien cambré, bien lavé, le visage olivâtre, Des mains de patricien, — l'aspect fier et nerveux, La barbe et les sourcils très noirs, — un corps d'albâtre. Ce qu'il avait de beau surtout, c'étaient les yeux. Je ne vous dirai pas un mot de ses cheveux ; XII C'est une vanité qu'on rase en Tartarie. Ce pays-là pourtant n'était pas sa patrie. Il était renégat, — Français de nation, — Riche aujourd'hui, jadis chevalier d'industrie, Il avait dans la mer jeté comme un haillon Son titre, sa famille et sa religion. XIII Il était très joyeux, et pourtant très maussade. Détestable voisin, — excellent camarade, Extrêmement futile, — et pourtant très posé, Indignement naïf, — et pourtant très blasé, Horriblement sincère, — et pourtant très rusé Vous souvient-il, lecteur, de cette sérénade XIV Que don Juan, déguisé, chante sous un balcon ? -Une mélancolique et piteuse chanson, Respirant la douleur, l'amour et la tristesse. Mais l'accompagnement parle d'un autre ton. Comme il est vif, joyeux ! avec quelle prestesse Il sautille !-On dirait que la chanson caresse XV Et couvre de langueur le perfide instrument, Tandis que l'air moqueur de l'accompagnement Tourne en dérision la chanson elle-même, Et semble la railler d'aller si tristement Tout cela cependant fait un plaisir extrême. — C'est que tout en est vrai, — c'est qu'on trompe et XVI C'est qu'on pleure en riant ; — c'est qu'on est innocent Et coupable à la fois ; — c'est qu'on se croit parjure Lorsqu'on n'est qu'abusé ; c'est qu'on verse le sang Avec des mains sans tache, et que notre nature A de mal et de bien pétri sa créature Tel est le monde, hélas ! et tel était Hassan. XVII C'était un bon enfant dans la force du terme ; Très bon-et très enfant ; — mais quand il avait dit Je veux que cela soit , il était comme un terme. Il changeait de dessein comme on change d'habit ; Mais il fallait toujours que le dernier se fît. C'était un océan devenu terre ferme. XVIII Bizarrerie étrange ! avec ses goûts changeants, Il ne pouvait souffrir rien d'extraordinaire Il n'aurait pas marché sur une mouche à terre. Mais s'il l'avait trouvée à dîner dans son verre, Il aurait assommé quatre ou cinq de ses gens - Parlez après cela des bons et des méchants ! XIX Venez après cela crier d'un ton de maître Que c'est le cœur humain qu'un auteur doit connaître ! Toujours le cœur humain pour modèle et pour loi. Le cœur humain de qui ? le cœur humain de quoi ? Celui de mon voisin a sa manière d'être ; Mais morbleu ! comme lui, j'ai mon cœur humain, moi. XX Cette vie est à tous, et celle que je mène, Quand le diable y serait, est une vie humaine. Alors, me dira-t-on, c'est vous que vous peignez, Vous êtes le héros, vous vous mettez en scène -Pas du tout, — cher lecteur, — je prends à l'un le nez -À l'autre, le talon, — à l'autre, — devinez. XXI En ce cas vous créez un monstre, une chimère, Vous faites un enfant qui n'aura point de père. -Point de père, grand Dieu ! quand, comme Trissotin J'en suis chez mon libraire accouché ce matin ! D'ailleurs is pater est quem nuptiae... j'espère Que vous m'épargnerez de vous parler latin. XXII Consultez les experts, le moderne et l'antique ; On est, dit Brid'oison, toujours fils de quelqu'un . Que l'on fasse, après tout, un enfant blond, ou brun, Pulmonique ou bossu, borgne ou paralytique, C'est déjà très joli, quand on en a fait un ; Et le mien a pour lui qu'il n'est point historique. XXIII Considérez aussi que je n ai rien volé A la Bibliothèque ; — et bien que cette histoire Se passe en Orient, je n'en ai point parlé. Il est vrai que, pour moi, je n'y suis point allé. Mais c'est si grand, si loin !-Avec de la mémoire On se tire de tout -allez voir pour y croire. XXIV Si d'un coup de pinceau je vous avais bâti Quelque ville aux toits bleus, quelque blanche mosquée, Quelque tirade en vers, d'or et d'argent plaquée, Quelque description de minarets flanquée, Avec l'horizon rouge et le ciel assorti, M'auriez-vous répondu Vous en avez menti ? XXV Je vous dis tout cela, lecteur, pour qu'en échange Vous me fassiez aussi quelque concession. J'ai peur que mon héros ne vous paraisse étrange ; Car l'étrange, à vrai dire, était sa passion. Mais, madame, après tout, je ne suis pas un ange. Et qui l'est ici-bas ?-Tartuffe a bien raison. XXVI Hassan était un être impossible à décrire. C'est en vain qu'avec lui je voudrais vous lier, Son cœur est un logis qui n'a pas d'escalier. Ses intimes amis ne savaient trop qu'en dire. Parler est trop facile, et c'est trop long d'écrire Ses secrets sentiments restaient sur l'oreiller. XXVII Il n'avait ni parents, ni guenon, ni maîtresse. Rien d'ordinaire en lui, — rien qui le rattachât Au commun des martyrs, — pas un chien, pas un chat. Il faut cependant bien que je vous intéresse A mon pauvre héros. — Dire qu'il est pacha, C'est un moyen usé, c'est une maladresse. XXVIII Dire qu'il est grognon, sombre et mystérieux, Ce n'est pas vrai d'abord, et c'est encor plus vieux. Dire qu'il me plaît fort, cela n'importe guère. C'est tout simple d'ailleurs, puisque je suis son père Dire qu'il est gentil comme un cœur, c'est vulgaire. J'ai déjà dit là-haut qu'il avait de beaux yeux. XXIX Dire qu'il n'avait peur ni de Dieu ni du diable, C'est chanceux d'une part, et de l'autre immoral. Dire qu'il vous plaira, ce n'est pas vraisemblable. Ne rien dire du tout, cela vous est égal. Je me contente donc du seul terme passable Qui puisse l'excuser -c'est un original. XXX Plût à Dieu, qui peut tout, que cela pût suffire A le justifier de ce que je vais dire ! Il le faut cependant, — le vrai seul est ma loi. Au fait, s'il agit mal, on pourrait rêver pire. Ma foi, tant pis pour lui -je ne vois pas pourquoi Les sottises d'Hassan retomberaient sur moi. XXXI D'ailleurs on verra bien, si peu qu'on me connaisse, Que mon héros de moi diffère entièrement. J'ai des prétentions à la délicatesse ; Quand il m'est arrivé d'avoir une maîtresse, Je me suis comporté très pacifiquement. En honneur devant Dieu, je ne sais pas comment XXXII J'ai pu, tel que je suis, entamer cette histoire, Pleine, telle qu'elle est, d'une atrocité noire. C'est au point maintenant que je me sens tenté De l'abandonner là pour ma plus grande gloire, Et que je brûlerais mon œuvre, en vérité, Si ce n'était respect pour la postérité. XXXIII Je disais donc qu'Hassan était natif de France ; Mais je ne disais pas par quelle extravagance Il en était venu jusqu'à croire, à vingt ans, Qu'une femme ici-bas n'était qu'un passe-temps. Quand il en rencontrait une à sa convenance, S'il la cardait huit jours. c'était déjà longtemps. XXXIV On sent l'absurdité d'un semblable système, Puisqu'il est avéré que, lorsqu'on dit qu'on aime, On dit en même temps qu'on aimera toujours, — Et qu'on n'a jamais vu ni rois ni troubadours Jurer à leurs beautés de les aimer huit jours. Mais cet enfant gâté ne vivait que de crème XXXV Je sais bien, disait-il un jour qu'on en parlait, Que les trois quarts du temps ma crème a le goût d'ailette Nous avons sur ce point un siècle de vinaigre, Où c'est déjà beaucoup que de trouver du lait Mais toute servitude en amour me déplaît ; J'aimerais mieux. je crois, être le chien d'un nègre, XXXVI Ou mourir sous le fouet d'un cheval rétif, Que de craindre une jupe et d'avoir pour maîtresse Un de ces beaux geôliers, au regard attentif, Qui, d'un pas mesuré marchant sur la souplesse Du haut de leurs yeux bleus vous promènent en laisse Un bâton de noyer, au moins, c'est positif. XXXVII On connaît son affaire, — on sait à quoi s'attendre ; On se frotte le dos, — on s'y fait par degré Mais vivre ensorcelé sous un ruban doré ! boire du lait sucré dans un maillot vert tendre ! N'avoir à son cachot qu'un mur si délabré, Qu'on ne s'y saurait même accrocher pour s'a pendre XXXVIII Ajoutez à cela que, pour comble d'horreur, La femme la plus sèche et la moins malhonnête Au bout de mes huit jours trouvera dans sa tête, Ou dans quelque recoin oublié de son cœur, Un amant qui jadis lui faisait plus d'honneur, Un cœur plus expansif, une jambe mieux faite XXXIX Plus de douceur dans l'âme ou de nerf dans les bras — Je rappelle au lecteur qu'ici comme là-bas C'est mon héros qui parle, et je mourrais de honte S'il croyait un instant que ce que je raconte, Ici plus que jamais, ne me révolte pas Or donc, disait Hassan, plus la rupture est prompte, XL Plus mes petits talents gardent de leur fraîcheur C'est la satiété qui calcule et qui pense. Tant qu'un grain d'amitié reste dans la balance. Le Souvenir souffrant s'attache à l'espérance Comme un enfant malade aux lèvres de sa sœur. L'esprit n'y voit pas clair avec les yeux du cœur. XLI Le dégoût, c'est la haine — et quel motif de haine Pourrais-je soulever ?— pourquoi m'en voudrait-on ? Une femme dira qu'elle pleure — et moi donc ! Je pleure horriblement ! — je me soutiens à peine ; Que dis-je, malheureux ! il faut qu'on me soutienne. Je n'ose même pas demander mon pardon. XLII Je me prive du corps, mais je conserve l'âme. Il est vrai, dira-t-on, qu'il est plus d'une femme Près de qui l'on ne fait, avec un tel moyen, Que se priver de tout et ne conserver rien. Mais c'est un pur mensonge, un calembour infâme, Qui ne mordra jamais sur un homme de bien XLIII Voilà ce que disait Hassan pour sa défense. Bien entendu qu'alors tout se passait en France, Du temps que sur l'oreille il avait ce bonnet Qui fit à son départ une si belle danse Par dessus les moulins. Du reste, s'il tenait A son raisonnement, c'est qu'il le comprenait. XLIV Bien qu'il traitât l'amour d'après un catéchisme, Et qu'il mit tous ses soins à dorer son sophisme, Hassan avait des nerfs qu'il ne pouvait railler. Chez lui la jouissance était un paroxysme Vraiment inconcevable et fait pour effrayer Non pas qu'on l'entendit ni pleurer ni crier. — XLV Un léger tremblement, — une pâleur extrême, — Une convulsion de la gorge un blasphème, — Quelques mots sans raison balbutiés tout bas, C'est tout ce qu'on voyait sa maîtresse elle-même N'en sentait rien, sinon qu'il restait dans ses bras Sans haleine et sans force, et ne répondait pas. XLVI Mais à cette bizarre et ridicule ivresse Succédait d'ordinaire un tel enchantement Qu'il commençait d'abord par faire à sa maîtresse Mille et un madrigaux, le tout très lourdement. Il devenait tout miel, tout sucre et tout caresse. Il eût communié dans un pareil moment. XLVII. Il n'existait alors secret ni confidence Qui pût y résister. — Tout partait, tout roulait ; Tous les épanchements du monde entraient en danse, Illusions, soucis, gloire, amour, espérance ; Jamais confessionnal ne vit de chapelet Comparable en longueur à ceux qu'il défilait. XLVIII Ah ! c'est un grand malheur, quand on a le cœur tendre, Que ce lien de fer que la nature a mis Entre l'âme et le corps, ces frères ennemis ! Ce qui m'étonne, moi, c'est que Dieu l'ait permis Voilà le nœud gordien qu'il fallait qu'Alexandre Rompît de son épée, et réduisit en cendre. XLIX L'âme et le corps, hélas ! ils iront deux à deux, Tant que le monde ira, — pas à pas, — côte à côte, Comme s'en vont les vers classiques et les bœufs. L'un disant Tu fais mal ! et l'autre C'est ta faute. Ah ! misérable hôtesse, et plus misérable hôte ! Ce n'est vraiment pas vrai que tout soit pour le mieux. L Et la preuve, lecteur, la preuve irrécusable Que ce monde est mauvais, c'est que pour y rester Il a fallu s'en faire un autre, et l'inventer Un autre !-monde étrange, absurde, inhabitable, Et qui, pour valoir mieux que le seul véritable, N'a pas même un instant eu besoin d'exister LI Oui, oui, n'en doutez pas, c'est un plaisir perfide Que d'enivrer son âme avec le vin des sens ; Que de baiser au front la volupté timide, Et de laisser tomber, comme la jeune Elfride. La clef d'or de son cœur dans les eaux des torrents. Heureux celui qui met, dans de pareils moments, LII Comme ce vieux vizir qui gardait sa sultane, La lame de son sabre entre une femme et lui ! Heureux l'autel impur qui n'a pas de profane ! Heureux l'homme indolent pour qui tout est fini Quand le plaisir s'émousse, et que la courtisane N'a jamais vu pleurer après qu'il avait ri ! LIII Ah ! l'abîme est si grand ! la pente est si glissante ! Une maîtresse aimée est si près d'une sœur ! Elle vient si souvent, plaintive et caressante, Poser, en chuchotant, son cœur sur votre cœur ! L'homme est si faible alors ! la femme est si puissante ! Le chemin est si doux du plaisir au bonheur ! LIV Pauvres gens que nous tous !-Et celui qui se livre, De ce qu'il aura fait doit tôt ou tard gémir ! La coupe est là, brûlante, — et celui qui s'enivre Doit rire de pitié s'il ne veut pas frémir ! Voilà le train du monde, et ceux qui savent vivre Vous diront à cela qu'il valait mieux dormir. LV Oui, dormir-et rêver !-Ah ! que la vie est belle, Quand un rêve divin fait sur sa nudité Pleuvoir les rayons d'or de son prisme enchanté ! Frais comme la rosée, et fils du ciel comme elle ! Jeune oiseau de la nuit, qui, sans mouiller son aile, Voltige sur les mers de la réalité ! LVI Ah ! si la rêverie était toujours possible ! Et si le somnambule, en étendant la main, Ne trouvait pas toujours la nature inflexible Qui lui heurte le front contre un pilier d'airain ! Si l'on pouvait se faire une armure insensible ! Si l'on rassasiait l'amour comme la faim ! LVII Pourquoi Manon Lescaut, dès la première scène, Est-elle si vivante et si vraiment humaine, Qu'il semble qu'on l'a vue et que c'est un portrait ? Et pourquoi l'Héloïse est-elle une ombre vaine, Qu'on aime sans y croire et que nul ne connaît ? Ah ! rêveurs, ah, rêveurs, que vous avons-nous fait ? LVIII Pourquoi promenez-vous ces spectres de lumière Devant le rideau noir de nos nuits sans sommeil, Puisqu'il faut qu'ici-bas tout songe ait son réveil, Et puisque le désir se sent cloué sur terre, Comme un aigle blessé qui meurt dans la poussière, L'aile ouverte, et les yeux fixés sur le soleil ? LIX Manon ! sphinx étonnants véritable sirène, Cœur trois fois féminin, Cléopâtre en paniers ! Quoi qu'on dise ou qu'on fasse, et bien qu'à Sainte Hélène On ait trouvé ton livre écrit pour des portiers, Tu n'en es pas moins vraie, infâme, et Cléomène N'est pas digne, à mon sens, de te baiser les pieds LX Tu m'amuses autant que Tiberge m'ennuie , Comme je crois en toi ! que je t'aime et te hais ! Quelle perversité ! quelle ardeur inouïe Pour l'or et le plaisir ! Comme toute la vie Est dans tes moindres mots ! Ah ! folle que tu es. Comme je t'aimerais demain, si tu vivais ! LXI En vérité, lecteur, je crois que je radote. Si tout ce que je dis vient à propos de botte, Comment goûteras-tu ce que je dis de bon ? J'ai fait un hiatus indigne de pardon ; Je compte là-dessus rédiger une note. J'en suis donc à te dire... où diable en suis-je donc ? LXII M'y voilà. — Je disais qu'Hassan, près d'une femme, Était très expansif, — il voulait tout ou rien. Je confesse, pour moi, que je ne sais pas bien Comment on peut donner le corps sans donner l'âme, L'un étant la fumée, et l'autre étant la flamme. Je ne sais pas non plus s'il était bon chrétien ; LXIII Je ne sais même pas quelle était sa croyance, Ni quel secret si tendre il avait confié, Ni de quelle façon, quand il était en France, Ses maîtresses d'un jour l'avaient mystifié, Ni ce qu'il en pensait, — ni quelle extravagance L'avait fait blasphémer l'amour et l'amitié, LXIV Mais enfin, certain soir qu'il ne savait que faire, Se trouvant mal en train vis-à-vis de son verre, Pour tuer un quart d'heure il prit monsieur Galland. Dieu voulut qu'il y vît comme quoi le sultan Envoyait tous les jours une sultane en terre, Et ce fut là-dessus qu'il se fit musulman . LXV Tous les premiers du mois, un juif aux mains crochues Amenait chez Hassan deux jeunes filles nues, Tous les derniers du mois on leur donnait un bain, Un déjeuner, un voile, un sequin dans la main, Et puis on les priait d'aller courir les rues. Système assurément qui n'a rien d'inhumain LXVI C'était ainsi qu'Hassan, quatre fois par semaine, Abandonnait son âme au doux plaisir d'aimer. Ne sachant pas le turc, il se livrait sans peine À son aise en français il pouvait se pâmer. Le lendemain, bonsoir. — Une vieille Égyptienne Venait ouvrir la porte au maître, et la fermer. LXVII Ceci pourra sembler fort extraordinaire, Et j'en sais qui riront d'un système pareil. Mais il parait qu'Hassan se croyait, au contraire, L'homme le plus heureux qui fût sous le soleil. Ainsi donc, pour l'instant, lecteur, laissons-le faire. Le voilà, tel qu'il est, attendant le sommeil. LXVIII Le sommeil ne vint pas, — mais cette douce ivresse Qui semble être sa sœur, ou plutôt sa maîtresse ; Qui, sans fermer les yeux, ouvre l'âme à l'oubli ; Cette ivresse du cœur, si douce à la paresse Que, lorsqu'elle vous quitte, on croit qu'on a dormi ; Pâle comme Morphée, et plus belle que lui. LXIX C'est le sommeil de l'âme On se remue, on bâille, et cependant on dort. On se sent très bien vivre, et pourtant on est mort On ne parlerait pas d'amour, mais je présume Que l'on serait capable, avec un peu d'effort... Je crois qu'une sottise est au bout de ma plume. LXX Avez-vous jamais vu, dans le creux d'un ravin, Un bon gros vieux faisan, qui se frotte le ventre, S'arrondir au soleil, et ronfler comme un chantre ? Tous les points de sa boule aspirent vers le centre. On dirait qu'il rumine, ou qu'il cuve du vin, Enfin, quoi qu'il en soit, c'est un état divin. LXXI Lecteur, si tu t'en vas jamais en Terre sainte, Regarde sous tes pieds tu verras des heureux. Ce sont de vieux fumeurs qui dorment dans l'enceinte Où s'élevait jadis la cité des Hébreux. Ces gens-là savent seuls vivre et mourir sans plainte Ce sont des mendiants qu'on prendrait pour des dieux. LXXII Ils parlent rarement, — ils sont assis par terre, Nus, ou déguenillés, le front sur une pierre, N'ayant ni sou ni poche, et ne pensant à rien. Ne les réveille pas ils t'appelleraient chien. Ne les écrase pas ils te laisseraient faire. Ne les méprise pas car ils te valent bien. LXXIII C'est le point capital du mahométanisme De mettre le bonheur dans la stupidité. Que n'en est-il ainsi dans le christianisme ! J'en citerais plus d'un qui l'aurait mérité, Et qui mourrait heureux sans s'en être douté ! Diable ! j'ai du malheur, — encore un barbarisme. LXXIV On dit mahométisme, et j'en suis bien fâché . Il fallait me lever pour prendre un dictionnaire, Et j'avais fait mon vers avant d'avoir cherché. Je me suis retourné, — ma plume était par terre. J'avais marché dessus, — j'ai souillé, de colère Ma bougie et ma verve, et je me suis couché. LXXV Tu vois, ami lecteur, jusqu'où va ma franchise Mon héros est tout nu, moi je suis en chemise. Je pousse la candeur jusqu'à t'entretenir D'un chagrin domestique. — Où voulais-je en venir ? Je suis comme Enéas portant son père Anchise. LXXXVI Énéas s'essoufflait, et marchait à grands pas. Sa femme à chaque instant demeurait en arrière Créüse, disait-il, pourquoi ne viens-tu pas ? Créüse répondait Je mets ma jarretière. -Mets-la donc, et suis-nous, répondait Énéas. Je vais, si tu ne viens, laisser tomber mon père. LXXVII Lecteur, nous allons voir si tu comprends ceci Anchise est mon poème ; et ma femme Créüse Qui va toujours trainant en chemin. c'est ma muse Elle s'en va là-bas quand je la crois ici. Une pierre l'arrête, un papillon l'amuse. Quand arriverons-nous si nous marchons ainsi ? LXXVIII Enéas, d'une part, a besoin de sa femme. Sans elle, à dire vrai, ce n'est qu'un corps sans âme. Anchise, d'autre part, est horriblement lourd. Le troisième péril, c'est que Troie est en flamme. Mais, dès qu'Anchise grogne ou que sa femme court. Créas est forcé de s'arrêter tout - Chant premier Poèmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de Musset Jazzmin E. Santana▌MESSAGES 150▌AGE 26▌WHERE ARE YOU Dans tes bras peut être.▌MOOD STEWART. C'est toi et moi, ici ou la bas. Mer 16 Fév - 1317 Jazzmin Ezra Santanaabout LIFE&STUFF vingt ans ♣ Célib' ♣ AmoureuseA vécu avec sa mère jusqu'à ce qu'elle ait dix huit ans et a fini par apprendre que si son père, elle ne l'avait connu c'est qu'il a eu juste une aventure avec sa mère. Jazzmin a aussi apprit qu'elle avait deux demi sœurs et elle compte les retrouvé. Histoires d'amours compliqués mais elle peut toujours compté sur l'aide de son meilleur ami Matthew. à faire plus tard .Lui . Elle . Lui ♣ mes sujets en cours.◊ Tu es parti si vite, que je n'ai même pas eu le temps de te dire je t'aime. avec Alexander en cours . Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon où commander le coffret Pokémon Go Collection ... € Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller à la page 1, 2 AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1448 YangSuWho's there ? Su Yang est impatiente, elle déteste attendre et faire attendre, surtout si c'est important. Un rien irritable le matin, elle ne supporte pas que l'on frappe chez elle dès son réveil, ni qu'on la surprenne en pyjama. Elle n'aime pas se battre mais si vous la cherchez, elle viendra vous trouver elle-même. Pourtant, dans la plus part des cas, Su est une fille calme, studieuse et sensible. Elle est plutôt paresseuse et déteste courir, surtout si c'est pour fuir, elle ne baisse jamais les bras et continu tête baissé. Su aime avoir le dernier mot, c'est une personne assez courageuse, même si ses démons se prénomme l'obscurité et l'orage. Extérieurement, c'est une vraie petite teigne, un petit tigre à sa manière mais intérieurement, c'est une personne meurtrie par l'absence d'un père, qui jalouse toutes ces filles à papa qui obtienne tout de leur père. Elle ne peut rester avec une personne qui ne respecte pas ses parents. Japonaise, elle est une personne très polie, à cheval sur les règles. Elle accorde facilement sa confiance et n'hésite pas à se mettre en danger pour ses amies. "Un vrai petit mec" comme disait sa mère. Su est curieuse de tout, même des choses les plus infimes. C'est quelqu'un de très enthousiaste, rarement raisonnable, elle n'a pas un très bon sens de l'orientation. Elle n'a pas l'air très bavarde mais lorsqu'on lui parle, et lorsque le sujet l'intéresse, il est dure pour elle de s'arrêter. Garre à vous si il vous vient à l'idée d'évoquer son père, sujet qu'elle évitera au possible. Elle est inscrite en UFR 2, Etudes francophone et pense s'inscrire dans un club I wanted was you•Ami d'enfance de Nagoya. [One Boy or One Girl] 1 place.• Amis. [Boy and Girl] Unlimited• On est assis à côté en cours ou en club, on se connait, on s'aime bien. Point. [Boy or Girl] 1 place• Meilleurs amis, je vous connais depuis mon arrivée. Vous êtes comme ma famille. [One Boy and One Girl] 2 places• Je te considère comme ma grande soeur [Girl] 1 Place [TAKEN by Gaby]• On est comme frère et soeur, toujours entrain de se disputer mais on s'aime bien, c'est le principal, personne ne peut t'ennuyer sauf moi. [Boy] 1 place [TAKEN by Edwin]• Je t'aime, tu m'aimes. On s'aime [Boy] 1 place• Tu me détestes et je ne sais pas pourquoi. Je t'ai pourtant seulement demandé un stylo. [Boy or Girl] 1 place. [TAKEN by Kailee]• On s'échangeait des mails, moi depuis le Japon toi depuis ici, depuis mon arrivée je te cherche. Bordel t'es où ?[Boy or Girl] 1 place [TAKEN by Tyra]• Tu aimes bien écraser tes clopes sur moi, tu as l'air de me détester mais au fond, je sais que tu m'apprécie. [Boy] 1 place [TAKEN by Tom]• Je t'ai déjà parlé, je t'apprécies, on est du même quartier mais ça ne va pas plus loin. [Boy or Girl] Unlimited.• Tu m'as tirée d'une bagarre, depuis, j'essaie de te renvoyer l'ascenseur mais bizarrement tu ne l'accepte jamais. Grand frère [Boy] 1 place• Je te déteste, toi et tes manies, c'est juste physique. [Girl] 1 / 2 place.• What else ? [Nespresso Mouahahah] Sweet about meDernière édition par Su yang le Mar 27 Juil - 010, édité 8 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1450 Anne O'nyme Le lien ne t'aime pas. Anne O' lien ne t'aime pas. Tyra J. Hunter. UC - On s'échangeait des mails, moi depuis le Japon toi depuis ici, depuis mon arrivée je te cherche. Bordel t'es où ? On avait pour but d'aller voir Mcfly en concert et je ne te retrouve pas... -UC Gabrielle C. Dumoulin UC - Je te considère comme ma grande soeur - UC Eléonore S. au hasard d’un coin de rue. Voilà comment nous nous sommes croisées. Rien ne vaut une amie du shopping pour passer des journées soldes comme il se doit, en s’amusant, en essayant tout et n’importe quoi, et aussi sans oublier, en se ruinant. Pas l’une pour rattraper l’autre en tout cas, en aucun cas on est raisonnables nous x, un dressing c’est fait pour être pleins, alors, remplissons le. Et puis, c’est toujours sympa d’avoir quelqu’un qui te dit si tu ressembles à un boudin dans la robe que t’adores tant ou non. Des conseils, on se prête les vêtements. Voilà. Le shopping c’est ensemble ou pas du tout. Alexys J. Tom L. Jenkins. Mon casier n'avait pas la meilleur place, direct à côté des toilettes des garçons, genre, l'endroit qui sent pas vraiment bon. J'ai fais une demande, au bout de deux semaines, j'en pouvait plus, les voir défiler toutes la journées, c'était insupportable. Durant trois jours, j'ai eu la paix, t'étais surement malade et parfois tu devrais le rester. Tel un homme, tu as ouvert ton casier plutôt violemment et en prenant tes cahier tu t'es mis a renifler comme un porc, oui oui, comme un porc. Tu t'en ai pas rendu compte, mais moi si. J'ai refermé mon casier pour te demander de te moucher, parce que là, ça devenait grave. Visiblement pas encore guérit, tu m'as seulement dit que t'avais un rhume, je t'ai répondu que ça ne m'intéressait pas, la seule chose qui avait mon attention c'était d'entendre tes reniflements. Cela fait maintenant 3 mois que je dois te supporter toi et ton caractère. On a l'air de se détester, mais au fond, on sait qu'on s'apprécie. Pour moi tu le sais, depuis que j'ai foutu une baffe à une pimbêche qui t'avait insulté. Bah oui, c'est vrai, sur ce terrain, c'est moi le chef. Mon erreur ? T'étais juste à côté. Anne O'nyme Le lien ne t'aime pas. Anne O' lien ne t'aime pas. Anne O'nyme Le lien ne t'aime pas. Anne O' lien ne t'aime pas. UCDernière édition par Su yang le Ven 23 Juil - 2333, édité 14 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1450 Anne O'nyme Le lien ne t'aime pas. Anne O' lien ne t'aime pas. Anne O' lien de t'aime pas. Anne O'nyme Le lien ne t'aime pas. Anne O' lien ne t'aime pas. Anne O' lien de t'aime pas. Anne O'nyme Le lien ne t'aime pas. UCDernière édition par Su yang le Ven 23 Juil - 1905, édité 3 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1536 Je veux bien Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1540 *Tousse*• On s'échangeait des mails, moi depuis le Japon toi depuis ici, depuis mon arrivée je te cherche. Bordel t'es où ?[Boy or Girl] 1 placeMoi moi moi moi. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1550 • Je te considère comme ma grande soeur [Girl] 1 PlaceOr negatif• Tu me détestes et je ne sais pas pourquoi. Je t'ai pourtant seulement demandé un stylo. [Boy or Girl] 1 se qui m'interesse à toi de voir se qui te convient Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1801 Alexyyyys t'es trop choupinette puissance 4 Je te veuuuuux *folle mode off*Oui donc, je disais ?Tu as une idée de lien ? Je ne vois que du positif avec toi Tyraaaaa Je plussoie à mort le lien que t'as choisis. Kai' C'est trop dur de choisir entre une super amitié et un truc genre je te déteste...Mais j'aime bien le truc du déteste Puis je me dis que ça va pas avec la nature gentille de Kai' Mais il faut de tout, je prend le négatif Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1910 Ouais.. Niiehé. Bon maintenant, comment on s'est rencontré sur le net ?Un groupe qu'on adule toutes les deux ? Andydismoioui.. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1912 ShouAndydismoioui... Bah par le biais d'un site sur Mcfly DOUGIIIIE xD ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1915 Mais ouais j'approuve fois 10 000 xD !Même qu'on prévoit d'aller au prochain concert à NY bon, elles peuvent rêver hein together ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1916 Moi moi moi Elle est tellement adorable. Et entre gueules de 8 ans et demi, faut se soutenir ! Le "grande sœur" me fait de l'oeil... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 1921 Un petit lien ?! =3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2008 Hiiii 10 Gaby j'approuve pour la grande soeur Enfin, si tu veux grande Ouai à fond Eléonore Oh une amie IRL a le même prénom Tu veux quoi comme lien ? positif/ négatif ? Un de la liste t'intéresse ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2017 Ah moi choupinette? Non.... Bon si peut être un peu mais pas autant que toi Dis moi tu étudie quoi? Ou travaille dans quoi? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2022 Je travaille pas moi les sous viennent à je sais pas, faut que je demande un pti' boulot pour elle étudie la France... les études francophone... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2025 Ton amie a bien de la chance =3Bon alors, positif ou négatif et bien...Peut-être celui-ci en postif Citation Meilleurs amis, je vous connais depuis mon arrivée. Vous êtes comme ma famille. [One Boy and One Girl] 2 places Eléonore est arrivée il y a deux ans à NY, s'étend vite acclimaté elle aurait t'aider à faire le tour de la ville et la vie à fait le en négatif Citation Je te déteste, toi et tes manies, c'est juste physique. [Girl] 1 / 2 place. Eléonore pourrait peut-être un peu trop excentrique au gout de Su. Sinon, y'a sœur de shopping, meilleure ennemie... ce que j'ai de libre chez me quoi. Voila. ^^' Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2025 D'accord, parce que j'aurais penser, Su est plutôt bien habiller && pourrais être styliste pour Alexys Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2027 Su yang a écrit Gaby j'approuve pour la grande soeur Enfin, si tu veux grande soeur. Tutafé. Surtout si Su fait des études francophones, cela ne peut que d'autant plus plaire à Gaby qui est française. Entre étrangères parlant la langue de Molière, faut se serrer les coudes ! \o/ Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2104 Gaby Ouaiii Eleonore Copine de shopping me tente bien Alexys Bah, Su peut être le model de Alexys et Su l'ayant comprit, l'emmènerait faire les magasins ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2141 Alors allons se ruiner comme il se doit o/J'ai mis ceci, dis moi si cela te convient = Citation Su Yang C’est que c’est chiant de faire les magasins toute seule..Spoiler Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2258 J'aime <3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2259 && moi? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2304 Su yang a écrit Alexys Bah, Su peut être le model de Alexys et Su l'ayant comprit, l'emmènerait faire les magasins ? Tadaaaaaam Pour la rencontre, c'est toi qui trouve é_è...xD Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2307 Bah tes ma styliste alors je fais SOS styliste xD Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Ven 23 Juil - 2310 xD Bah, tu m'as vu dans un magasin entrain de choisir un tee-shirt et tu m'as observé, je m'en suis rendu compte et je suis allé te voir, là, on a sympathisé, je t'ai trouvé super intelligente pour une gamine 2 fois moins âgée que moi et depuis, j'aime bien t'emmener faire les magasins quand t'as des sous. Bah oui, c'est pas moi qui vais payer tout de même. Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Vivre sans amis, c'est mourir sans témoins. [Su Yang] Page 1 sur 2Aller à la page 1, 2 Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille

c est juste toi et moi ici ou la bas